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mardi 19 mai 2015

PariSolidari-Thé : l'événementiel convivial, de proximité et de l'artisanat

Depuis août 2014, Flora Doubilet a mis sur pieds l'entreprise PariSolidari-Thé. Sa vocation première est de favoriser la rencontre entre des curieux et des artisans passionnés. Interview d'une auto-entrepreneur qui fait de l'Ile de France un terrain de convivialité.


 
La souriante Flora Doubliet, créatrice de PariSolidari-Thé

 

Quelle a été ta motivation pour mettre place un tel service d'événementiel ?

 

Flora Doubilet : J'ai travaillé dans une Alliance française, au Pérou, où j'organisais tous les événements culturels de la structure. En quittant mes fonctions, je voulais transposer cela de manière plus sociale, participative et à prix libre. Ce qui m'anime, c'est le fait de rencontrer les personnes !

Au départ, mon idée de base était de créer un café culturel, un lieu de lien social. Faute de fonds, j'ai décidé de créer PariSolidari-Thé, en août 2014. Depuis novembre je travaille à temps-plein sur le projet. Même si c'est le démarrage, j'ai déjà reçu des demandes pour exporter l'activité dans d'autres villes de France !

 

Quel est le concept miracle de PariSolidari-Thé ?


L'objectif principal est de créer du lien, sur Paris et sa banlieue. PariSolidari-Thé permet de rencontrer des passionnés (artisans, producteurs, créateurs,...) qui souhaitent partager leur savoir-faire, leur passion et leur métier. Les curieux découvrent ainsi les coulisses de l'univers de ces passionnés.

Pour ce faire, j'ai mis en place quatre formules : des "visites-rencontres" où les gens se déplacent chez les passionnés et échangent avec eux ; des "ateliers-découvertes" où les participants apprennent par exemple à faire des macarons ou du scrapbooking ensemble et repartent avec leurs propres créations ; des "parcours culturels & solidaires" permettant de découvrir des lieux solidaires et atypiques dans Paris, qui ont lieu une fois par mois dans un café associatif, afin de favoriser le troc d'objets, de bons plans ou de compétences.

A la fin de chaque activité, je mets en place des pauses conviviales. Elles permettent aux curieux d'échanger sur l'événement, mais également pour faire connaissance, autour d'une boisson ou d'un plat de ma création. J'aime bien cuisiner, ça me fait plaisir !


Flora Doubilet, dans le brouhaha d'un café, évoque le rôle de ces pauses conviviales. 
Elle parle aussi de deux de ses plus fidèles participants...  
Crédit Thomas MASSON

Tous ces événements permettent de faire rencontrer des personnes qui ne se connaissent pas, de découvrir le parcours génial des artisans et de prendre le temps d'échanger tous ensemble !

Peux-tu donner des exemples de passionnés que tu fais rencontrer ?


Mon premier premier atelier s'est déroulé chez le boulanger au coin de ma rue, à Maisons-Laffitte (Yvelines). Quand je suis allée le voir, mon projet l'a tout de suite enthousiasmé. Au cours de cet atelier, les participants ont réalisé eux-mêmes leur propre baguette.

Géraldine, apicultrice - crédit PariSolidari-Thé

Depuis, de nombreuses autres rencontres ont eu lieu. Je pense notamment à celle avec Guillaume, vigneron de Suresnes ; chez Frédérique, créatrice de confitures naturelles (14e arrondissement de Paris) ; chez Géraldine une apicultrice située à Maisons-Laffitte ;  ou encore avec Damien et Oumar, à Alfortville (Val-de-Marne), pour découvrir le compostage et faire un parcours d' "éco-jardins" à travers la ville.


Guillaume, viticulteur urbain de Suresnes - crédit PariSolidari-Thé


J'ai également organisé une rencontre avec Loïc, producteur maraicher pour une AMAP, au sein d' un jardin participatif de Paris. Nous étions à l'étroit, entre deux immeubles, mais nous nous sentions comme à la campagne. Quel plaisir de trouver ce genre d'endroit dans Paris !  Le dernier exemple de rencontre auquel je pense, est celle avec Frédéric. Suite à un séjour en Amazonie, ils s'est passionné pour les fèves de cacao. Dans sa manufacture de Montreuil (Seine-Saint-Denis), il a expliqué à une trentaine de personnes toutes les étapes de fabrication d'un chocolat bio.

As-tu d'autres idées pour étoffer ton activité ?


Je souhaiterai aller, en bus ou en car, avec un groupe de 15 à 20 personnes, à la rencontre des exploitants agricoles d'Ile de France. Leur métier est méconnu et peu médiatisé. Or, le fonctionnement d'une exploitation agricole est passionnant. Cette rencontre nous permettrait de mieux appréhender leur quotidien en passant une journée entière sur place. C'est vraiment une formule qui me tient à cœur.

Quels sont tes prochains événements à venir ?


La liste de passionnés s'agrandit vite. Beaucoup d'événements sont à venir. Concrètement, nous allons partir le vendredi 22 mai à la rencontre d'Anne-Marie au Cafézoïde, le café associatif des enfants. Les parents pourront ainsi faire du troc et avoir une discussion autour de l'éducation. Le lendemain, nous irons découvrir Laurent et Olivier, deux apiculteurs situés dans le 18e arrondissement, à Barbès . Et pour finir, nous visiterons (le 27 mai) La Montreuilloise, la brasserie bio et artisanale fondée par Jérôme !


Propos receuillis par Thomas MASSON
@Alter_Egaux

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